Ushuaia, séquence frisson
Mon dernier article datait de Buenos Aires, derniers jours dans la capitale argentine. J'en ai profité pour faire du shopping, me faire couper les cheveux, dire au-revoir à Rob et Mark, et aller voir un super show de percussions, La Bomba de Tiempo, fantastique! Pogo géant mené par quelques danseurs africains au milieu d'un entrepôt, ça restera un grand moment de mon séjour argentin... J'y ai rencontré un Porteno super sympa, Gerardo, qui m'a ensuite emmenée dans un bar typiquement argentin, pour finir la soirée paisiblement autour d'une bière, et échanger sur les différences de mode de vie entre nos deux pays. Le lendemain, ce sera shopping encore, puis bières à l'hôtel avec Nicky et James, rencontrés en Uruguay.
Mercredi, j'ai pris l'avion pour le bout du monde. Mon plan initial était de descendre depuis Buenos Aires jusqu'à Ushuaia, mais le vol pour faire tout le chemin revenant moins cher que le bus, il n'y avait pas raison de s'en priver. J'arrive à Ushuaia victime d'un choc thermique: si c'est le printemps à Buenos Aire, débardeur et tong, c'est le printemps aussi à Ushuaia, tempête de neige et café chaud. L'accueil chaleureux à l'hôtel compense presque la froideur exterieure... Après avoir fait quelques courses, je retourne cuisiner à l'hôtel, et c'est soirée francophone avec Sarah, et Amélie et Benoît (blog dans mes liens).
Le lendemain, je me lève pile à l'heure pour regarder la neige tomber. Le siamois de l'hôtel sur les genoux, je reste au chaud, attendant une accalmie pour sortir. A Ushuaia, le temps change dix fois par jour, avec un peu de chance, ça pourrait se lever. Et c'est ce qui se passe en début d'après-midi, et je pars pour le glacier Martial. Une petite heure et demie de marche, et je rebrousse chemin, car je commence à m'enfoncer sérieusement dans la neige. Juste pour rendre jaloux ceux qui attendent impatiemment le début de la saison, je suis obligée de mentionner que j''ai croisé skieurs et snowboardeurs descendent le glacier à fond. La vue sur la baie depuis le glacier est incroyable, ça vaut le vent glacial et le froid. Je retourne à l'hôtel et cuisine avec les autres backpackers, et nous mangeons tous ensemble, avant de filer au pub local avec Mickaël, un autre français pour rejoindre deux espagnols pour les bières gratuites offertes par les agences qui vendent des tours en bateau.
Parce qu'on a réservé un tour en bateau pour le jour suivant. Nous partons en voilier sur le canal de Beagle, canal qui relie l'océan Pacifique et Atlantique. Le gars qui m'a vendu le tour m'a certifié que c'était magnifique, qu'on verrait des lions de mer, des pingouins, des plantes uniques, et qu'on irait sur une île où seule cette agence est autorisée à aller, qui est un site archéologique. Alors, on a vu tout ça, pingouins, lions de mer et cormorans, l'île avec ses plantes unique et ses ossements. En terme d'explications archéologiques, j'ai appris que les premiers habitants ressemblaient à des Indiens guyanais, qu'ils ne portaient pas de vêtements, et qu'ils s'enduisaient le corps de graisse de lion de mer. En terme de site archéologique, on a vu trois os de baleine et un os de lion de mer, qui dateraient d'après le guide, de l'époque indigène. Bon, là, j'ai un gros doute quand même... Comme le temps change sans arrêt, quand nous commençons la ballade sur l'île, le vent se lève, et on se gèle. Nous regagnons le bateau pour un petit goûter bienvenu, et c'est le retour vers Ushuaia. Et là, c'est l'enfer... Le voilier, sur les photos, c'était joli, c'était plus cher, mais c'était plus fun... Pour le fun, ce sera une heure et demie de navigation à la voile, dans le vent et sous des gerbes d'eau glacée, et si l'idée de s'approcher du cap Horn paraissait alléchante, là, pour le coup, je n'avais qu'une envie, remonter vers la terre ferme. Je termine donc l'après-midi dans la salle commune de l'hôtel, un bouquin à la main, avec une vue grandiose sur la ville. Le soir, c'est une nouvelle fois dîner et discussions, et je rencontre Ralph, un allemand, qui comme moi veut partir vers le Chili pour aller trekker dans le parc national Torres del Paine, un des plus beaux d'Amérique du Sud. Et comme on est des warriors, on va aller camper, sous la neige et dans le froid. Le rendez-vous est pris pour le lendemain, pour prendre le bus, 15 heures de route vers le Chili, pour rejoindre Puerto Natales, point de départ pour aller trekker. Et c'est là où nous sommes maintenant. La prochaine étape du blog sera donc 100% chilienne, en espérant que j'ai encore mes dix doigts pour taper sur le clavier.
Petite étape pour une destination qui fait rêver. J'avoue que je n'en garderai pas un souvenir impérissable. Ce qui est le plus remarquable à Ushuaia, c'est l'idée d'avoir atteint la ville la plus australe, ou de naviguer en direction de cap Horn. Bref, c'est un point mythique sur un planisphère ou un globe, ca n'en sera pas un de mon voyage.
Je vais terminer en souhaitant quelques anniversaires récents: Denis, allez, je t'en veux plus, bon anniversaire! Camille, merci pour les photos, j'ai bien pensé à toi, ta puce est superbe. Néric, je ne t'ai pas oublié, un excellent anniversaire à toi aussi, qu'il soit fêté come il se doit... Et enfin une pensée particulière pour Jessie, je suis loin, mais ça n'empêche pas...
Et enfin, je vais terminer par faire publiquement ce que je fais tous les jours ou presque par mail (pas pendant quatre jours la semaine dernière, je sais ;) ). A défaut d'être gravé dans la roche, ce sera au moins inscrit dans la neige à Ushuaia...
Mercredi, j'ai pris l'avion pour le bout du monde. Mon plan initial était de descendre depuis Buenos Aires jusqu'à Ushuaia, mais le vol pour faire tout le chemin revenant moins cher que le bus, il n'y avait pas raison de s'en priver. J'arrive à Ushuaia victime d'un choc thermique: si c'est le printemps à Buenos Aire, débardeur et tong, c'est le printemps aussi à Ushuaia, tempête de neige et café chaud. L'accueil chaleureux à l'hôtel compense presque la froideur exterieure... Après avoir fait quelques courses, je retourne cuisiner à l'hôtel, et c'est soirée francophone avec Sarah, et Amélie et Benoît (blog dans mes liens).
Le lendemain, je me lève pile à l'heure pour regarder la neige tomber. Le siamois de l'hôtel sur les genoux, je reste au chaud, attendant une accalmie pour sortir. A Ushuaia, le temps change dix fois par jour, avec un peu de chance, ça pourrait se lever. Et c'est ce qui se passe en début d'après-midi, et je pars pour le glacier Martial. Une petite heure et demie de marche, et je rebrousse chemin, car je commence à m'enfoncer sérieusement dans la neige. Juste pour rendre jaloux ceux qui attendent impatiemment le début de la saison, je suis obligée de mentionner que j''ai croisé skieurs et snowboardeurs descendent le glacier à fond. La vue sur la baie depuis le glacier est incroyable, ça vaut le vent glacial et le froid. Je retourne à l'hôtel et cuisine avec les autres backpackers, et nous mangeons tous ensemble, avant de filer au pub local avec Mickaël, un autre français pour rejoindre deux espagnols pour les bières gratuites offertes par les agences qui vendent des tours en bateau.
Parce qu'on a réservé un tour en bateau pour le jour suivant. Nous partons en voilier sur le canal de Beagle, canal qui relie l'océan Pacifique et Atlantique. Le gars qui m'a vendu le tour m'a certifié que c'était magnifique, qu'on verrait des lions de mer, des pingouins, des plantes uniques, et qu'on irait sur une île où seule cette agence est autorisée à aller, qui est un site archéologique. Alors, on a vu tout ça, pingouins, lions de mer et cormorans, l'île avec ses plantes unique et ses ossements. En terme d'explications archéologiques, j'ai appris que les premiers habitants ressemblaient à des Indiens guyanais, qu'ils ne portaient pas de vêtements, et qu'ils s'enduisaient le corps de graisse de lion de mer. En terme de site archéologique, on a vu trois os de baleine et un os de lion de mer, qui dateraient d'après le guide, de l'époque indigène. Bon, là, j'ai un gros doute quand même... Comme le temps change sans arrêt, quand nous commençons la ballade sur l'île, le vent se lève, et on se gèle. Nous regagnons le bateau pour un petit goûter bienvenu, et c'est le retour vers Ushuaia. Et là, c'est l'enfer... Le voilier, sur les photos, c'était joli, c'était plus cher, mais c'était plus fun... Pour le fun, ce sera une heure et demie de navigation à la voile, dans le vent et sous des gerbes d'eau glacée, et si l'idée de s'approcher du cap Horn paraissait alléchante, là, pour le coup, je n'avais qu'une envie, remonter vers la terre ferme. Je termine donc l'après-midi dans la salle commune de l'hôtel, un bouquin à la main, avec une vue grandiose sur la ville. Le soir, c'est une nouvelle fois dîner et discussions, et je rencontre Ralph, un allemand, qui comme moi veut partir vers le Chili pour aller trekker dans le parc national Torres del Paine, un des plus beaux d'Amérique du Sud. Et comme on est des warriors, on va aller camper, sous la neige et dans le froid. Le rendez-vous est pris pour le lendemain, pour prendre le bus, 15 heures de route vers le Chili, pour rejoindre Puerto Natales, point de départ pour aller trekker. Et c'est là où nous sommes maintenant. La prochaine étape du blog sera donc 100% chilienne, en espérant que j'ai encore mes dix doigts pour taper sur le clavier.
Petite étape pour une destination qui fait rêver. J'avoue que je n'en garderai pas un souvenir impérissable. Ce qui est le plus remarquable à Ushuaia, c'est l'idée d'avoir atteint la ville la plus australe, ou de naviguer en direction de cap Horn. Bref, c'est un point mythique sur un planisphère ou un globe, ca n'en sera pas un de mon voyage.
Je vais terminer en souhaitant quelques anniversaires récents: Denis, allez, je t'en veux plus, bon anniversaire! Camille, merci pour les photos, j'ai bien pensé à toi, ta puce est superbe. Néric, je ne t'ai pas oublié, un excellent anniversaire à toi aussi, qu'il soit fêté come il se doit... Et enfin une pensée particulière pour Jessie, je suis loin, mais ça n'empêche pas...
Et enfin, je vais terminer par faire publiquement ce que je fais tous les jours ou presque par mail (pas pendant quatre jours la semaine dernière, je sais ;) ). A défaut d'être gravé dans la roche, ce sera au moins inscrit dans la neige à Ushuaia...