Holy Ganga

Publié le par Ophelie

En route pour ma dernière étape indienne, et pas des moindres, ce sera Varanasi, la ville sainte par excellence.  Au programme : des ablutions, des crémations,  et de l’agitation !


Entre Amritsar et Varanasi, deux trains, soit un peu plus de 24 heures de voyage, avec une pause à Delhi. La première partie se fera de jour, en compagnie d’une Canadienne rencontrée dans le dortoir à Amritsar, puis après un peu plus de deux heures à Delhi, c’est reparti pour une petite nuit dans le train, sur ma couchette du haut. Le train indien, c’est le top du service : rien à voir avec la SNCF, l’IRCTC a ses propres vendeurs ambulants qui parcourent les voitures et proposent tout ce qu’on veut, du thé au repas complet, et tout ça pour un prix ridicule, on est donc bien loin du wagon restaurant tueur de budget du TGV français…  Bon, l’inconvénient, c’est la cohabitation. Les mœurs indiennes étant ce qu’elles sont, la nuit se passera entre les odeurs de pied impressionnantes du voisin du dessous, la musique de son portable qu’il utilise au niveau max, et les conversations de mon voisin d’en face qui lui hurle dans son téléphone jusqu’à une heure du matin. Le bruit et l’odeur, c’est clairement pas l’apanage de la France !


Arrivée à Varanasi avec deux heures de retard, par une chaleur impressionnante, et là, la bataille commence. Objectif : trouver un rickshaw qui m’emmènera à la guesthouse repérée. Et c’est encore plus dur quand on n’a pas réellement repéré de guesthouse. J’insiste quand même pour me faire emmener dans la zone que je veux, proche du  ghat de crémation, mais arrivée là-bas, pas moyen de me débarrasser du conducteur qui est bien décidé à m’accompagner quelque part pour toucher sa commission.  Et comme le quartier où je suis, c’est un dédale de rues encombrées de gens, de vaches, de déchets, de mobylettes, et qu’il fait déjà plus de quarante degrés, je finis par céder et prend une chambre juste pour la nuit, histoire de poser mon sac, prendre une douche, et partir un peu plus reposée à la recherche d’un endroit qui me conviendra mieux. Des que je suis un peu plus fraiche, ce qui ne va pas durer longtemps, je redescend, et là, pas le temps de voir venir que déjà le patron de l’hôtel me propose de m’emmener acheter de la soie dans THE magasin où Catherine Deneuve fait ses achats quand elle vient à Varanasi, oui, oui, même que c’est écrit dans Gala qu’il me dit. Après quelques sourires et refus, j’arrive enfin à m’échapper, et je booke une chambre pour le lendemain dans l’hôtel d’à côté, bien moins cher, et qui a l’avantage d’avoir un restaurant-terrasse super animé, ce qui n’est pas négligeable comme je vais le découvrir plus tard.

 

Je pars ensuite me balader dans le quartier, et je découvre que Catherine Deneuve fait des sessions shopping impressionnantes quand elle vient à Varanasi, puisqu’elle semble avoir fait Inde 2004le tour de toutes les boutiques de la ville… C’est la version française de Julia Roberts, de Emma Thompson ou encore de Claudia Schiffer. Je ne peux de toutes façons pas faire deux pas sans être abordée par quelqu’un qui veut me vendre un truc, m’emmener à une crémation, me faire un massage gratuit parce qu’il étudie le massage ayurvédique ou encore me rappeler que je dégage un aura particulier qui promet de grandes choses si je fais  une petite donation… Ajouté à ça le fait que la température frôle maintenant les 45 °, il ne reste qu’une chose à faire, se poser pour les quelques heures qui suivent. Ce sera donc petit resto bio où je rencontre Daniel, un Americain d’Alaska, artiste-peintre, qui vient de parcourir l’Inde à moto du Sud au Nord. Je lui file l’adresse de mon nouvel hôtel, car il s’est lui aussi laissé convaincre de payer trop cher une chambre pour une nuit, et me relance dans la foule en sens inverse pour retourner à l’hôtel faire une sieste. Un peu désorientée, pas vraiment séduite par la vieille ville sale et bruyante et par ses habitants envahissants, je n’arrive pas à goûter à la magie de Varanasi. Le Gange et ses ghats, ce ne sera donc pas pour aujourd’hui. Je me relève au moment du dîner, et découvre qu’il n’y a plus d’électricité dans tout le quartier, ce qui rend les 100 mètres jusqu’à mon futur hôtel et sa terrasse difficiles à parcourir, le parcours étant piégé entre déjections de vaches et de chiens, et tas d’ordures et flaques non identifiées. Ce sera d’ailleurs comme ça tous les soirs, rendant une sortie vers un autre restaurant peu possible, si l’envie m’en prenait.


Après une nuit récupératrice et un déménagement, je retrouve Daniel pour un petit-dej sur la terrasse, et pars ensuite explorer les bords du Gange, en commençant par le ghat le plus Inde 2105proche de mon hôtel, celui des crémations. Varanasi, c’est la ville où il faut mourir, puisque une crémation ici, avec cendres répandues dans le Gange, pour un Hindou, c’est un gage de réussite pour la vie suivante. Des gens viennent donc de toute l’Inde pour mourir ici, remplissant les nombreux hospices de la ville, et des familles se bousculent pour amener les corps, qui sont transportés à travers la ville sur des brancards, suivis par les membres de la famille qui chantent et dansent. Pas le droit de faire des photos ici, j’en ai quand même une prise à la sauvette, après m’être assurée qu’il n’y avait pas de crémation en cours. Je remonte ensuite toute la rive du fleuve, sous une chaleur impressionnante, et ceci en étant arrêté tous les deux mètres par quelqu’un plein de bonnes intentions, mais surtout avec celle de me délester de quelques roupies ou éventuellement de m’emmener boire un verre. La touriste seule, à Varanasi,c’est le mauvais plan. Impossible d’apprécier le moment, de prendre des photos tranquillement, et encore moins de s’asseoir et d’observer. Je fais pourtant le trajet dans les deux sens, même si ma patience commence à en prendre un coup, avec une pause au milieu dans le seul café de la ville qui a le wi-fi. Et là, c’est le drame : l’ordinateur se met à clignoter et à crier dans tous les sens, m’annonçant qu’il est plein de virus, et se bloquant complètement. Je fais le retour un peu contrariée, ce qui n’empêchera personne de venir me tenir la jambe, et tombe par hasard sur Anny, avec qui j’étais à Amritsar, qui elle non plus n’en peut plus d’être harcelée depuis qu’elle est sortie de son hôtel. Direction ma terrasse pour une bière bien fraîche en compagnie de quelques autres rencontrés sur le chemin. 


Je passe sur la journée du lendemain, qui fut consacrée à la récupération de mes documents et à la remise en forme de mon ordinateur. Le tout va prendre un peu plus de sept heures, trajets non inclus, et je me vois donc forcée de revenir à mon hôtel de nuit, à travers les rues piégées et sans lampe de poche. Mais ça se fait, mon ordinateur est de nouveau opérationnel, et je partage mon dîner avec Daniel qui repart le lendemain pour les USA. Puis le samedi sera consacré au paramétrage de l’engin, de la mise à jour de mon blog, grâce au wi-fi proposé par mon hôtel que l’on capte grâce à un câble Ethernet, et lecture et glande sur la terrasse, n’ayant pas le courage d’affronter le monde extérieur ce jour-là.


Inde 2103Le dimanche, je me lève pour aller observer le lever du soleil sur les rives du Gange depuis une barque naviguant sur le fleuve. Et ça, c’est bien sympa, et sans doute le plus reposant. Je suis notamment avec Tina et Daniela, deux Allemandes super sympas qui sont également à mon hôtel. Nous partons du ghat de crémation, et longeons les rives parcourues jusque là à pied. Et comme on est dimanche, jour chômé même en Inde, beaucoup de gens sont venus pour le week-end afin de faire leurs ablutions dans les eaux sacrées du Gange, voire même en boire un petit verre pour les plus téméraires. Quand on sait qu’une eau sûre pour la baignade (et pas pour boire), doit contenir moins de 500 certaines bactéries par litre, et que le Gange en compte 1.5 millions, ben là où eux s’arrosent, crient, nagent et pensent se purifier, nous, on ne trempe même pas le petit doigt sous peine de représailles sévères des microbes envers les pauvres blancs non croyants. Comme quoi la foi fait des miracles ! Puis nous passons ensuite sur l’autre rive du fleuve pour observer un autre phénomène spécifique à l’endroit : le rejet de cadavres par Mother Ganga. Dans la religion hindouiste, il y a cinq catégories de personnes qui ne peuvent pas être incinérées : les sâdhus, les femmes enceintes, les jeunes enfants, les lépreux, et les personnes victimes d’une morsure de cobra. Les corps sont donc lestés puis jetés dans le fleuve, mais certains d’entre eux défient les lois de la physique, remontent, et vont s’échouer Inde 2188sur l’autre rive, finissant dévorés par les corbeaux. Nous en avons trouvé un fraichement rejeté : du fait de la pollution du Gange, l’eau est par endroit septique, sans aucune trace d’oxygène, et c’est ce qui donne aux restes de peau une consistance proche de celle du cuir. Bon ok, faut avoir le cœur bien accroché, et les Anglaises qui sont avec nous remontent rapidement dans le bateau, un peu secouée par tout ça. Nous trois, on n’est pas trop impressionnables, et on s’enfile un gros petit-déjeuner en rentrant à l’hôtel, avant de retourner finir notre nuit.

 



Puis on se retrouve pour manger, et décidons qu’à trois, on est plus fortes, et que l’on peut partir affronter Varanasi une dernière fois. Cette fois, on traverse la ville côté route principale, et remontons par les rives, et on arrive à passer plus ou moins sans trop de harcèlement, grâce aux quelques mots d’Hindi retenus (« Non merci ! » et « Va t’en ! », ok, c’est pas sympa, mais c’est un Indien qui nous les a appris…), et à la réponse favorite de Sylvain à la question « Which country ? » : Liechtenstein. Merci Sylvain, parce que ça, ça leur Inde 2217en bouche un coin, pas de Catherine Deneuve, pas de Lyon, Paris, Marseille, Bordeaux, Toulouse, pas de cousin qui vit là-bas, juste un regard absolument ahuri et quelques secondes de stupeur qui permettent de filer. Et on peut même faire des photos, et des sympas… On rentre à l’hôtel en nage, on passe ensuite la soirée à jouer aux cartes, avant de se coucher dans nos chambres minuscules et surchauffées. Le lendemain, c’est la dernière demi-journée de Daniela et Tina, on se quitte à regret, mais toutes les trois contentes de passer à la prochaine étape. Je passe le reste de ma journée en compagnie de Merlin, avant de partir vers la gare, en compagnie de deux Israéliens qui rejoignent aussi le Népal.

 


 

Inde 2133

Varanasi et l’Inde, c’est fini ! Les photos sont à la suite du dernier album. Cette dernière étape a été bien trop longue, la chaleur n’aidant certainement pas à apprécier l’atmosphère particulière de la ville. Même si c’est beau, je suis un peu passée à côté de la magie que certains y ont trouvée. Pour moi, Varanasi concentre tout ce que j’ai eu le plus de mal à supporter durant ce dernier mois : la chaleur, le bruit, la saleté, le harcèlement incessant, les arnaques… et même si le lieu est incontestablement beau et chargé en spiritualité, je ne m’y suis pas sentie forcément à l’aise. Il est où mon petit havre de paix au milieu des montagnes ? Peut-être au Népal…


BILAN INDE :


Temps passé : un mois exactement.


Argent dépensé : là, c’est un peu faussé, parce que Fabien était avec moi, ce qui fait augmenter le standing et donc le budget, mais il a également pris en charge pas mal de grosses dépenses. La moyenne, sur le mois, léger shopping  et coût du visa inclus, est de 22 euros/jour. Il n’y a pas vraiment de grosses dépenses, sauf si on veut se faire plaisir sur les hôtels et les restaurants. Le plus cher, c’est le visa, 90 dollars pour le faire faire à Hanoi.  


Choses perdues/Volées : toujours rien !


Un plat : le Paneer Tikka Masala, mmh !


Une boisson : le lassi, et plus particulièrement celui qui avait goût de fromage de chèvre à Jodhpur.


Coups de cœur : Udaipur au Rajasthan, et Dharamsala.


Un regret : avoir passé trop de temps à Varanasi, deux jours auraient suffi, et j’aurais pu rester dans la montagne au nord…


Bonnes adresses : Finalement, pas tant que ça, l’Inde ne se distingue pas par ses hôtels et restaurants en général. Allez, quand même, des adresses qui sortent vraiment du lot:

-Hotel Lake Shore à Udaipur

-Hotel Surej à Jalsaimer

-Sheryton Cottage guesthouse à Mc Leod Ganj

- Restaurant Ambrai à Udaipur

- Restaurant Indique à Jodhpur

- Restaurant Gakyi à Mc Leod Ganj

 

L’Inde, parait-il, on aime où on déteste. Je dois faire exception à la règle : après deux séjours dans ce pays, mon bilan reste mitigé. Chaque région de l’Inde que j’ai vue pour l’instant est superbe à sa manière : le Sud et ses paysages paradisiaques, le Rajasthan qui est en soi un musée à ciel ouvert, Dharamsala et son empreinte tibétaine, Amritsar et ses pèlerins, Varanasi et son héritage religieux… Mais j’ai du mal à gérer le rapport avec les Indiens, basé la plupart du temps sur l’arnaque et le mensonge, qui m’a empêchée d’avoir envie de faire confiance et m’a sûrement évité de belles rencontres. Je n’arrive pas non plus à accepter certaines grandes différences culturelles, certains comportements qui pour moi, Européenne à la vision étriquée, constituent des manques de respect manifestes, mais qui relèvent d’une attitude normale pour les Indiens. Je suis bien consciente que ça ne dépend que de moi… et que je devrais être plus souple. Donc je persévérerai, je reviendrai, parce que c’est grand, et que j’en veux encore !

 

Et au fait, bon anniversaire à Caro avec pas mal de retard. J'y ai pensé, mais pas d'internet à ce moment-là, puis j'ai oublié... Et un bon anniversaire à la fournée du 13 avril: à Romain, mon cousin, à l'autre Romain de la Barbamama team, et à Mag. Que tout soit fêté comme il se doit! Des bisous à tous.

Publié dans Inde

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C
<br /> <br /> Salut la belle. Je profite d'une petite crise de conscience professionnelle pour allumer l'ordi et te faire un petit coucou. Il est de plus en plus difficile de rentrer car le printemps s'est<br /> installé. Les barbecues sortent des caves et le rosé remplace le rouge. Certes, tout cela doit te paraître bien futile. Mais sache que pour nous, vieux ruraux prisonniers de leur terre, une<br /> salade du jardin partagée en terrasse avec des gens qu'on aime, celà reste un insrtant fort apprécié. Bravo encore pour tes articles et tes sublimes photos. Tu as définitivement gagné mon respect<br /> mais je ne te remercie pas : le temps de converser un peu et je n'ai déjà plus envie de bosser. tant pis, demain il fera jour ! Bises.<br /> <br /> <br /> <br />
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O
<br /> <br /> Salut vieux rural! Ce qu'il faut pas entendre: cela doit me paraitre bien futile, comme si j'avais oublie mes racines... Ma France n'est pas si loin, et l'appel du rose se fait encore entendre,<br /> meme apres neuf mois. Par contre, le fait de tuer ton elan de conscience professionnelle me fait culpabiliser, j'avoue. Je vais mal dormir cette nuit. Quant au respect gagne, ce sera oublie des<br /> que tu me reverras: toujours la meme, un peu plus calme sans cafe, un peu plus mince sans barbecue et vin, mais rien de bien neuf, a part plein d'etoiles dans les yeux. Toujours ravie de te lire.<br /> Allez hop, au boulot, M. Simon. Je t'embrasse.<br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> <br /> Comme promis un petit passage rapide. Je reviendrais pour voir le récit de tes épopées népalaises !<br /> <br /> <br /> Nous le trek s'est très bien passé. Trop vite ! Nous revoilà déjà parmis les petits français..<br /> <br /> <br /> A très vite.<br /> <br /> <br /> <br />
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O
<br /> <br /> Salut les freres! Bien pense a vous, vous verrez dans le prochain article des demain. Bien contente de savoir que tout s'est bien passe. Pour nous aussi: on en a pris plein les yeux. J'espere aue<br /> le retour a la realite se passe bien, et au plaisir de te lire de nouveau. Biz.<br /> <br /> <br /> <br />
J
<br /> <br /> Bonjour Ophélie<br /> <br /> <br /> La dernière série de photo est vraiment épatante, reportage bien détaillé, des portraits vivants, avec en plus une qualité de photo très bonne (éclairage et piqué).<br /> <br /> <br /> Dommage pour l'accueil des indiens ... toujours le même problème du tourisme dans ce style de pays.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Merci encore pour cette fenêtre sur le monde, j'apprécie.<br /> <br /> <br /> Bisous<br /> <br /> <br /> JJ<br /> <br /> <br /> <br />
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O
<br /> <br /> Salut JJ et Patty, merci pour les commentaires, ca fait plaisir. Decue d'avoir manque la petite (?) reunion familiale du week-end dernier mais contente de savoir que ca s'est bien passe. Je vous<br /> embrasse tous, les Parisiens! A bientot du Nepal.<br /> <br /> <br /> <br />
K
<br /> <br /> Coucou,<br /> <br /> <br /> Je vois que tu as bien résisté aux sollicitations des Indiens et que tu n'as pas été tenté pas les mêmes achats que Catherine Deneuve!!!! C'est vrai que ça doit être saoulant!!! par contre le<br /> cadavre sur les rives du Gange, je n'aurai pas pu, c'est horrible!!! Et les 45 degrés, j'hallucine; nous on attend le retour durable du beau temps; hier il devait faire 20 degrés et on était aux<br /> anges!!!!<br /> <br /> <br /> Sinon j'ai enlevé mon plâtre depuis 2 jours mais ce n'est pas le top... J'ai le pied et la cheville tout gonflés, je n'arrive à marcher qu'avec les béquilles. Je commence le kiné demain mais je<br /> me vois mal reprendre le boulot dans une semaine... je verrai après quelques séances de rééducation...<br /> <br /> <br /> Continue bien ta route et j'ai hâte de retrouver le Népal après les aventures de Marion et Raf'; bon courage...<br /> <br /> <br /> Gros bisous. Karine<br /> <br /> <br /> <br />
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O
<br /> <br /> Et ma cop's! Pas cool pour ta jambe, prends un bon kine, je te parle d'experience: une mauvaise reeducation, et tu en prends pour quelaues mois supplementaires. Les recits du Nepal arrivent des<br /> ddemain, je suis un peu coincee au niveau informatique la maintenant. Je t'embrasse et gueris nous bien cette jambe qu'on aille un peu faire la teuf quand je rentre. Bisous!<br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> <br /> Je t'ai tout raconté dans mon mail !!!!!<br /> <br /> <br /> Je t'embrasse très fort ma grande<br /> <br /> <br /> Lolo<br /> <br /> <br /> <br />
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O
<br /> <br /> Je te reponds tout bientot! Je te fais plein de bisous aussi!!!<br /> <br /> <br /> <br />