Huaraz et la Cordillere Blanche
i Hola Todos !
Après une dizaine de jours de silence, voilà l'article tant attendu par certains... Papa, tu t'y connais assez pour savoir que mettre en ligne des photos peut prendre beaaaauuucoup de temps. J'attends donc d'avoir du materiel (photographique, mais aussi informatique décent) avant de venir vous raconter mes faits et gestes.
Après un passage éclair à Lima, durant lequel je n'ai strictement rien fait si ce n'est mettre à jour mes photos, j'ai pris un bus pour le Nord du Pérou pour rejoindre Huaraz. Un peu de géographie: perchée à plus de 3000 mètres d'altitude, Huaraz se situe dans la Cordillère Blanche, c'est le paradis des trekkers. En effet, la Cordillère Blanche, avec ses 35 sommets culminant à plus de 6000 mètres, réunit les plus hautes et les plus belles montagnes du Pérou. Huaraz est donc le point de départ de tout un tas de randonnées, escalade, trekking en tous genres.
J'y ai rejoint Nico qui redescendait doucement de l'Equateur. Vu l'altitude, il faut rester un peu tranquille à Huaraz pour s'acclimater avant de partir en trek. Ma première journée s'est donc résumée à découvrir la ville et ses alentours. Huaraz a un petit goût d'Inde avec ses moto-taxis et ses klaxons incessants, mais aussi de Bolivie, avec ses Indiennes en jupons qui vendent pain, fromage, miel ou avocats dans la rue. La ville n'a en soi rien d'exceptionnel, elle a été complétement reconstruite à la suite d'un tremblement de terre en 1970, mais la vue des montagnes autour est magnifique et prometteuse. Nico a trouvé un petit hôtel bien sympa, pas cher, bonne ambiance, on pouvait même y trouver des parapentistes savoyards qui profitent des reliefs pour voler un peu...Nous avons quand même tenté de trouver un coin relax autour de Huaraz et sommes allés aux bains de Monterrey pour une baignade dans les eaux thermales. Deception: en guise de bains, deux piscines remplies d'une eau jaûnatre assez peu engageante. Une petite baignade pour dire qu'on l'a fait, puis retour à Huaraz, petit resto et premier Pisco Sour péruvien pour moi. Nous avons également profité de la journée pour planifier un trek: ce sera le plus couru du coin, le Santa Cruz, plus ou moins quatre jours de marche. Départ prévu le surlendemain.
Histoire que je me mette en jambe, nous partons le lendemain pour une petite randonnée dont le but est la Laguna Churup, lac situé à 4250 mètres d'altitude, avec Maria, une copine tchèque de Nico, et Greta, une écossaise rencontrée à l'hôtel. La montée est bien rude pour moi, j'ai le souffle vraiment court, mais le spectacle à l'arrivée valait la peine de tirer un peu la langue.
Après un pique-nique sur les rochers surplombant le lac, Nico et moi commençons à redescendre car il se sent un peu faible. Les deux heures qui suivent furent bien longue pour lui, maux de tête et maux de ventre, et arrivé en bas, il faut encore attendre que le bus soit près à redescendre vers Huaraz. En effet, le chauffeur amène des touristes le matin, puis travaille la journée à construire un petit restaurant en bas du chemin de randonnée. Il faut donc attendre qu'il ait fini le boulot pour repartir. C'est ça le Pérou! Finalement, Nico rentrera à Huaraz avec deux français croisés sur le chemin qui sont venus avec leur taxi privé.
En attendant le bus, Maria, Greta et moi faisons connaissance avec Jo et Lukas, respectivement Allemand de 61 ans et Suisse Allemand d'au moins moitié son âge, co-équipiers pour de la randonnée et de l'escalade sur glacier. Nous décidons de nous retrouver le soir pour goûter une spécialité péruvienne, le cuy, ou pour nous cochon d'inde. Oui, je sais, là, ma petite soeur doit hurler, mais je goûte toujours aux spécialités locales (là, il me reste encore à tester les pattes de poulet frit, on verra, j'ai encore un peu de temps). Le cochon d'inde, c'est pas terrible, et en plus, il n'y a rien à manger dessus, donc première et dernière fois pour moi. Après le restaurant, et vu que Nico est malde au fond de son lit et qu'il est impensable qu'on parte en trek le lendemain, direction une boîte de nuit de Huaraz où je goûte pour la première fois à l'ambiance caliente des nuits péruviennes (petite pensée pour Pierina). Ambiance salsa très arrosée de Pisco Sour, challenge Perou réussi!!! Nous avons enflammé la piste de danse, et tout particulièrement Jo, l'allemand, qui a fait honneur à sa génération!
Le lendemain, réveil Doliprane, et petit dej avec Nico qui va déjà mieux. C'est bon, notre départ prévu le jeudi est repoussé au vendredi, notre guide a été cool. Journée retape pour Nico, glande pour moi, avec un petit détour par une gargotte locale pour goûter au Ceviche, un plat à base de poisson mariné dans du citron. Et là, j'entends encore Marion me dire de ne pas manger de Ceviche ailleurs que dans des bons restos, sinon, c'est la tourista garantie! Ou encore moi-même dire qu'avant un trek ou une activité planifiée réservée et qu'on ne peut pas louper, il faut faire gaffe à ce qu'on mange... Oubliés mes grands principes, et le soir, mon corps rejette tout ce qu'il a absorbé et me fait payer mon imprudence. Le lendemain, pas de départ en trek, et journée riz, coca et repos en espérant que ça aille mieux.
Nous sommes finalement partis pour le trek de Santa Cruz le samedi, avec deux jours de retard. Ce trek est très couru pour la beauté de ses paysages d'une part, et pour sa difficulté modérée d'autre part. La marche en elle-même est tout à fait accessible, la seule difficulté tient en fait à l'altitude, puisqu'il faut passer le col de Punta Union situé à 4760 mètres. Certains le font en autonomie, mais nous, on ne se sentait pas de porter nos sacs et tentes, et de nous faire nos sandwiches le soir dans la tente. Nous avons donc "signé", directement avec un guide, sans passer par agence, comme ça, l'argent va directement dans sa poche. Notre guide, Léo, a été super cool, et part avec deux bras-cassés pas au top de leur forme. Enfin surtout moi, le premier jour a été un calvaire, je n'ai pas récupéré de puis l'attaque de la bactérie péruvienne, je n'ai absolument aucune énergie, la montée me tue, je m'énerve et j'ai l'impression que je vais m'écrouler à chaque pas. J'y vais vraiment au mental, parce que physiquement, il n'y a rien du tout. J'essaie quand même de profiter du paysage qui nous entoure: la quebrada est magnifique, ça sent bon l'eucalyptus, le soleil cogne fort. On arrive finalement au premier campement, au milieu d'un canyon, une grande plaine où paissent vaches et chevaux en liberté.
Le lendemain, nous continuons à remonter la vallée qui s'élargit progressivement, nous longeons de superbes lacs turquoises, puis traversons une zone de pampa où vivent des chevaux sauvages. Le temps est couvert, et c'est dommage, car depuis le mirador qui devrait nous offrir une vue magnifique sur l'Alpamayo, un des sommets mythiques du coin, c'est plutôt bouché. Mon ventre me torture, et j'ai un petit coup de blues en pensant à un anniversaire qui se fête à ce moment-là sans moi...Nous arrivons le soir à notre deuxième campement, situé à 4250 mètres d'altitude. Et là, on lève la tête et on voit ce qui nous surplombe, un glacier impressionnant, majestueux, magnifique. Léo me montre le col que l'on va devoir passer: argh!
Troisième jour, et passage du col sous la neige. La montée est rude encore une fois pour moi, mais une fois en haut, la vue sur la vallée et sur le glacier est à couper le souffle, et je suis quand même fière d'y être arrivée, vus ma piètre condition physique et mon ventre qui continue à me rappeler mes erreurs gastronomiques. Nous redescendons de l'autre côté dans une vallée qui me rappelle, en tous cas au début, la Vanoise. Le soir, nous campons au milieu des chèvres, des ânes et des moutons.
Dernier réveil matinal pour l'ultime montée vers Vaqueria, point final du trek. Deux petites heures de marche qui se terminent par une rude montée sous un soleil de plomb. Notre guide a misé sur la chance, nous sommes partis tôt, arrivés au village à 9H30, et il espère que nous pourrons redescendre avec un véhicule privé d'une agence après négociations. Mais raté, et nous attendrons le bus pendant quatre heures. Et pour qui a déjà voyagé au Pérou, le bus, c'est pas comme chez nous: c'est un minibus de 10 places dans lequel on fait rentrer 16 personnes, plus trois sur le toit, pour un trajet de 3 heures avec un autre passage de col à plus de 4500 mètres, sur une route que l'on pourrait qualifier de route de la mort... Puis après 3 heures, changement de bus, et retour à Huaraz vers 17H30, pour une douche dont on a rêvé toute la journée. Bon, pour moi, c'était dur, mais magnifique, j'en ai pris plein les yeux, encore une fois... J'ai même ramené un petit souvenir qui me colle à la peau: d'affreuses piqures d'insectes énormes sur les jambes, qui vont faire rêver tous les mâles alentours quand je vais me mettre en bikini à Huacachina... Mon chéri, je t'assure que tu ne crains vraiment rien, c'est assez repoussant!!!
Le soir-même, nous avons reservé un bus de nuit pour Lima, mais là, on a pris le grand luxe avec un bus à l'Argentine. Nous sommes à Lima depuis ce matin, et avons trouvé un hôtel super kitsch: c'est un vrai musée rococo, avec un restaurant-terrasse entouré de plantes, où se balladent en liberté perroquets et énormes tortues de terre. Les tortues ont même décidé de venir copuler dans notre chambre en début d'après-midi, moment assez surprenant... Petite visite du centre de Lima cet après-midi, très rapide en ce qui me concerne. J'ai du mal avec les grandes villes, et le temps pluvieux ne m'aide pas à accrocher. Demain, départ pour le sud avec une première étape aux îles Ballestas.
Voilà, un long article, ça valait peut-être le coup d'attendre, j'espère... Je vais terminer encore une fois par mes dédicaces du moment: toutes mes félicitations à Cécile et Alan, même si je ne peux pas être là, je vous souhaite plein de bonheur. Une grosse pensée pour Sam et JP et leur petit Jaouen, et beaucoup de courage pour les nuits à venir. Je veux des photos pour choisir le mini-bonnet péruvien qui ira le mieux avec son teint!!! Et enfin, une autre énorme pensée pour tous mes collègues et ami(e)s qui reprennent en ce moment le chemin de l'école, en particulier Perrine, mais aussi tous ceux qui liront ces lignes, je pense bien à vous du bout du monde!!!
i Besos et Hasta Pronto !
Après une dizaine de jours de silence, voilà l'article tant attendu par certains... Papa, tu t'y connais assez pour savoir que mettre en ligne des photos peut prendre beaaaauuucoup de temps. J'attends donc d'avoir du materiel (photographique, mais aussi informatique décent) avant de venir vous raconter mes faits et gestes.
Après un passage éclair à Lima, durant lequel je n'ai strictement rien fait si ce n'est mettre à jour mes photos, j'ai pris un bus pour le Nord du Pérou pour rejoindre Huaraz. Un peu de géographie: perchée à plus de 3000 mètres d'altitude, Huaraz se situe dans la Cordillère Blanche, c'est le paradis des trekkers. En effet, la Cordillère Blanche, avec ses 35 sommets culminant à plus de 6000 mètres, réunit les plus hautes et les plus belles montagnes du Pérou. Huaraz est donc le point de départ de tout un tas de randonnées, escalade, trekking en tous genres.
J'y ai rejoint Nico qui redescendait doucement de l'Equateur. Vu l'altitude, il faut rester un peu tranquille à Huaraz pour s'acclimater avant de partir en trek. Ma première journée s'est donc résumée à découvrir la ville et ses alentours. Huaraz a un petit goût d'Inde avec ses moto-taxis et ses klaxons incessants, mais aussi de Bolivie, avec ses Indiennes en jupons qui vendent pain, fromage, miel ou avocats dans la rue. La ville n'a en soi rien d'exceptionnel, elle a été complétement reconstruite à la suite d'un tremblement de terre en 1970, mais la vue des montagnes autour est magnifique et prometteuse. Nico a trouvé un petit hôtel bien sympa, pas cher, bonne ambiance, on pouvait même y trouver des parapentistes savoyards qui profitent des reliefs pour voler un peu...Nous avons quand même tenté de trouver un coin relax autour de Huaraz et sommes allés aux bains de Monterrey pour une baignade dans les eaux thermales. Deception: en guise de bains, deux piscines remplies d'une eau jaûnatre assez peu engageante. Une petite baignade pour dire qu'on l'a fait, puis retour à Huaraz, petit resto et premier Pisco Sour péruvien pour moi. Nous avons également profité de la journée pour planifier un trek: ce sera le plus couru du coin, le Santa Cruz, plus ou moins quatre jours de marche. Départ prévu le surlendemain.
Histoire que je me mette en jambe, nous partons le lendemain pour une petite randonnée dont le but est la Laguna Churup, lac situé à 4250 mètres d'altitude, avec Maria, une copine tchèque de Nico, et Greta, une écossaise rencontrée à l'hôtel. La montée est bien rude pour moi, j'ai le souffle vraiment court, mais le spectacle à l'arrivée valait la peine de tirer un peu la langue.
Après un pique-nique sur les rochers surplombant le lac, Nico et moi commençons à redescendre car il se sent un peu faible. Les deux heures qui suivent furent bien longue pour lui, maux de tête et maux de ventre, et arrivé en bas, il faut encore attendre que le bus soit près à redescendre vers Huaraz. En effet, le chauffeur amène des touristes le matin, puis travaille la journée à construire un petit restaurant en bas du chemin de randonnée. Il faut donc attendre qu'il ait fini le boulot pour repartir. C'est ça le Pérou! Finalement, Nico rentrera à Huaraz avec deux français croisés sur le chemin qui sont venus avec leur taxi privé.
En attendant le bus, Maria, Greta et moi faisons connaissance avec Jo et Lukas, respectivement Allemand de 61 ans et Suisse Allemand d'au moins moitié son âge, co-équipiers pour de la randonnée et de l'escalade sur glacier. Nous décidons de nous retrouver le soir pour goûter une spécialité péruvienne, le cuy, ou pour nous cochon d'inde. Oui, je sais, là, ma petite soeur doit hurler, mais je goûte toujours aux spécialités locales (là, il me reste encore à tester les pattes de poulet frit, on verra, j'ai encore un peu de temps). Le cochon d'inde, c'est pas terrible, et en plus, il n'y a rien à manger dessus, donc première et dernière fois pour moi. Après le restaurant, et vu que Nico est malde au fond de son lit et qu'il est impensable qu'on parte en trek le lendemain, direction une boîte de nuit de Huaraz où je goûte pour la première fois à l'ambiance caliente des nuits péruviennes (petite pensée pour Pierina). Ambiance salsa très arrosée de Pisco Sour, challenge Perou réussi!!! Nous avons enflammé la piste de danse, et tout particulièrement Jo, l'allemand, qui a fait honneur à sa génération!
Le lendemain, réveil Doliprane, et petit dej avec Nico qui va déjà mieux. C'est bon, notre départ prévu le jeudi est repoussé au vendredi, notre guide a été cool. Journée retape pour Nico, glande pour moi, avec un petit détour par une gargotte locale pour goûter au Ceviche, un plat à base de poisson mariné dans du citron. Et là, j'entends encore Marion me dire de ne pas manger de Ceviche ailleurs que dans des bons restos, sinon, c'est la tourista garantie! Ou encore moi-même dire qu'avant un trek ou une activité planifiée réservée et qu'on ne peut pas louper, il faut faire gaffe à ce qu'on mange... Oubliés mes grands principes, et le soir, mon corps rejette tout ce qu'il a absorbé et me fait payer mon imprudence. Le lendemain, pas de départ en trek, et journée riz, coca et repos en espérant que ça aille mieux.
Nous sommes finalement partis pour le trek de Santa Cruz le samedi, avec deux jours de retard. Ce trek est très couru pour la beauté de ses paysages d'une part, et pour sa difficulté modérée d'autre part. La marche en elle-même est tout à fait accessible, la seule difficulté tient en fait à l'altitude, puisqu'il faut passer le col de Punta Union situé à 4760 mètres. Certains le font en autonomie, mais nous, on ne se sentait pas de porter nos sacs et tentes, et de nous faire nos sandwiches le soir dans la tente. Nous avons donc "signé", directement avec un guide, sans passer par agence, comme ça, l'argent va directement dans sa poche. Notre guide, Léo, a été super cool, et part avec deux bras-cassés pas au top de leur forme. Enfin surtout moi, le premier jour a été un calvaire, je n'ai pas récupéré de puis l'attaque de la bactérie péruvienne, je n'ai absolument aucune énergie, la montée me tue, je m'énerve et j'ai l'impression que je vais m'écrouler à chaque pas. J'y vais vraiment au mental, parce que physiquement, il n'y a rien du tout. J'essaie quand même de profiter du paysage qui nous entoure: la quebrada est magnifique, ça sent bon l'eucalyptus, le soleil cogne fort. On arrive finalement au premier campement, au milieu d'un canyon, une grande plaine où paissent vaches et chevaux en liberté.
Le lendemain, nous continuons à remonter la vallée qui s'élargit progressivement, nous longeons de superbes lacs turquoises, puis traversons une zone de pampa où vivent des chevaux sauvages. Le temps est couvert, et c'est dommage, car depuis le mirador qui devrait nous offrir une vue magnifique sur l'Alpamayo, un des sommets mythiques du coin, c'est plutôt bouché. Mon ventre me torture, et j'ai un petit coup de blues en pensant à un anniversaire qui se fête à ce moment-là sans moi...Nous arrivons le soir à notre deuxième campement, situé à 4250 mètres d'altitude. Et là, on lève la tête et on voit ce qui nous surplombe, un glacier impressionnant, majestueux, magnifique. Léo me montre le col que l'on va devoir passer: argh!
Troisième jour, et passage du col sous la neige. La montée est rude encore une fois pour moi, mais une fois en haut, la vue sur la vallée et sur le glacier est à couper le souffle, et je suis quand même fière d'y être arrivée, vus ma piètre condition physique et mon ventre qui continue à me rappeler mes erreurs gastronomiques. Nous redescendons de l'autre côté dans une vallée qui me rappelle, en tous cas au début, la Vanoise. Le soir, nous campons au milieu des chèvres, des ânes et des moutons.
Dernier réveil matinal pour l'ultime montée vers Vaqueria, point final du trek. Deux petites heures de marche qui se terminent par une rude montée sous un soleil de plomb. Notre guide a misé sur la chance, nous sommes partis tôt, arrivés au village à 9H30, et il espère que nous pourrons redescendre avec un véhicule privé d'une agence après négociations. Mais raté, et nous attendrons le bus pendant quatre heures. Et pour qui a déjà voyagé au Pérou, le bus, c'est pas comme chez nous: c'est un minibus de 10 places dans lequel on fait rentrer 16 personnes, plus trois sur le toit, pour un trajet de 3 heures avec un autre passage de col à plus de 4500 mètres, sur une route que l'on pourrait qualifier de route de la mort... Puis après 3 heures, changement de bus, et retour à Huaraz vers 17H30, pour une douche dont on a rêvé toute la journée. Bon, pour moi, c'était dur, mais magnifique, j'en ai pris plein les yeux, encore une fois... J'ai même ramené un petit souvenir qui me colle à la peau: d'affreuses piqures d'insectes énormes sur les jambes, qui vont faire rêver tous les mâles alentours quand je vais me mettre en bikini à Huacachina... Mon chéri, je t'assure que tu ne crains vraiment rien, c'est assez repoussant!!!
Le soir-même, nous avons reservé un bus de nuit pour Lima, mais là, on a pris le grand luxe avec un bus à l'Argentine. Nous sommes à Lima depuis ce matin, et avons trouvé un hôtel super kitsch: c'est un vrai musée rococo, avec un restaurant-terrasse entouré de plantes, où se balladent en liberté perroquets et énormes tortues de terre. Les tortues ont même décidé de venir copuler dans notre chambre en début d'après-midi, moment assez surprenant... Petite visite du centre de Lima cet après-midi, très rapide en ce qui me concerne. J'ai du mal avec les grandes villes, et le temps pluvieux ne m'aide pas à accrocher. Demain, départ pour le sud avec une première étape aux îles Ballestas.
Voilà, un long article, ça valait peut-être le coup d'attendre, j'espère... Je vais terminer encore une fois par mes dédicaces du moment: toutes mes félicitations à Cécile et Alan, même si je ne peux pas être là, je vous souhaite plein de bonheur. Une grosse pensée pour Sam et JP et leur petit Jaouen, et beaucoup de courage pour les nuits à venir. Je veux des photos pour choisir le mini-bonnet péruvien qui ira le mieux avec son teint!!! Et enfin, une autre énorme pensée pour tous mes collègues et ami(e)s qui reprennent en ce moment le chemin de l'école, en particulier Perrine, mais aussi tous ceux qui liront ces lignes, je pense bien à vous du bout du monde!!!
i Besos et Hasta Pronto !